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La saison 2008-2009 a été fortement perturbée pour la réserve du 5e Génie. Entre la sortie du Livre Blanc annonçant la fermeture du régiment, puis le gel de toute activité suite à la suppression des budgets, le moral au sein du régiment n’était plus tellement au beau fixe! La séance de janvier était surtout consacrée au questions sur l’avenir….auquel nous n’avons toujours pas de réponses, ainsi qu’à une remise en condition.
Celle de mars était essentiellement axée sur le passage des visites médicales (VSA), indispensable à la poursuite des activités de chacun. Le retard étant tellement important qu’un renfort de l’USR du  818e Hôpital Militaire de Campagne, composé de 7 médecins et infirmiers, avait été demandé afin de régulariser l’ensemble des personnels. Cette formalité accomplie, chacun pouvait effectuer sa mission du week-end.

Au programme, donc, entraînement à la progression tactique, préparation au départ en camp régimentaire (pour un départ la semaine suivante), cours divers et sport,ainsi qu’une épuisante course d’orientation nocturne, se terminant à 5heure du matin. Une FMIR avait également lieu en collaboration avec le  2e Hussard de Sourdun. Pour la 5e compagnie, une prise d’arme réunissait le personnel le dimanche matin, sous un déluge digne des temps préhistoriques, mais sous la protection de notre mascotte, le gentil mais imposant « diplodocus » (la plus grosse grue militaire ferroviaire au monde). Cette cérémonie était l’occasion de remettre l’insigne métallique de compagnie, qui ornera désormais l’épaule de chacun.

Cérémonie de remise de l'insigne de la 5e Compagnie



 

Un exercice NRBC avait aussi été organisé. Le masque à gaz fait désormais partie de l’équipement de base du soldat, avec l’arme. Appelé à effectué des missions Vigipirate, et dans un contexte ou l’attentat par arme chimique ou biologique est une réalité (comme il y avait eu au japon il y a quelques années), l’utilisation de la combinaison NRBC et de l’appareil respiratoire doit être un geste maîtrisé. Mais pouvoir l’utiliser en conditions réelles ou d’exercice approchant n’est pas réalisable si facilement.
Un wagon avait donc été rempli de gaz de bromure de sodium, irritant mais non dangereux, afin que chacun se familiarise avec le port du masque et puisse en vérifier l’efficacité en l’enlevant avant de sortir du wagon. Larmes et toux étaient donc de la partie pour la fin de l’exercice, mais dans une bonne humeur générale.






La FMIR, le renfort du 818e HMC et la progression de combat